vendredi 12 juin 2009

J4: Départ ce soir vers la Sicile (Catane exactement)

Vol à 23h et arrivée à Catane à 00H30.
(Itinéraire:
http://maps.google.fr/maps?f=d&source=s_d&saddr=venise&daddr=catane&hl=fr&gl=fr&mra=ls&sll=37.670777,16.484985&sspn=2.513082,5.800781&g=catane&ie=UTF8&z=6

Au restaurant ou à l'hotel...


A l'hotel à proximité de Venise























Le 10/06/09 soir, dans un restaurant local (agritourisme)














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à midi le mardi 10 Juin 09 entre les 2 visites d'exploitations laitières.




Repas de midi du 1er jour (avant la conférence de Mr Houssel) le 9/06/09

J4: Venise

Temps magnifique comme vs pouvez le voir!





vue du restaurant en après midi (côté porte d'eau)








Aujourd'hui, arrivée à Venise pour le début de la visite vers 9H.

Un peu d'histoire:

Venise apparaît avec la conquête lombarde, qui, à la fin du VIe siècle, chasse les populations de l'Italie du Nord-Est vers le refuge des lagunes: à Malamocco sur le Lido, où est établie la capitale, et à Torcello, qui devient un comptoir (emporium) du commerce byzantin.
Par la suite, ces populations trouvèrent un site plus sûr (« Rivo Alto » devenu Rialto) dans les îles mieux abritées, où, dès 811, le duc (« doge ») transfèra le gouvernement. Le nouveau site fut alors fortifié, et la cité progressa le long du Grand Canal, artère principale de la ville.
Après avoir résisté aux tentatives de conquête des Carolingiens et consolidé les institutions communales en 1141, le petit duché devient en 1204 (grâce à la quatrième croisade) une puissance méditerranéenne forte d'un empire colonial établi sur les décombres de l'Empire Byzantin. Elle connaît alors deux siècles de prospérité; ses navires importaient les marchandises de l'Orient jusqu'en Europe occidentale.
Cependant, au début du XVe siècle, Venise abandonne en partie l'économie maritime pour s'orienter vers une politique de conquêtes sur la terre ferme où le patriciat vénitien investit ses gains. Puis c'est un long déclin de trois siècles.
Développement:
LE TEMPS DES CROISADES
À cette époque, les Vénitiens n'avaient guère pris part aux croisades, sauf pour se faire reconnaître des privilèges commerciaux dans les ports conquis, mais vers 1200, ils voient dans les croisés une arme pour se débarrasser d'un concurrent affaibli par les Turcs: l'Empire Byzantin.
En 1204, croisés et Vénitiens s'emparent de Constantinople, le doge se fait remettre les îles de la mer Égée, la Crète et les promontoires, qui deviennent la Romanie, donnant ainsi naissance à un véritable empire colonial. La "thalassocratie vénitienne" verrouille alors tout l'Orient. Aux marchandises – épices, soie, coton – rapportées des comptoirs du Levant, il faut trouver des débouchés en Europe et ne pas laisser les mains libres aux seigneurs qui dominent les communes urbaines situées sur les routes conduisant aux cols alpins vers la France, l'Allemagne et la Flandre.
Au cours des XIIe et XIIIe siècles, Venise impose, par la guerre et la diplomatie, son monopole commercial aux cités voisines.
VICTOIRE SUR GÊNES ET APOGEE
Gênes dispute à Venise la prépondérance en Méditerranée, et, du milieu du XIIIe à la fin du XIVe siècle, éclatent quatre guerres navales entre les deux communes marchandes. Venise sort vainqueur du conflit en 1381; profitant d'un répit sur mer durant la première moitié du XVe siècle, elle entreprend la conquête systématique des villes du Pô et de l'Adige pour constituer un État de Terre Ferme.
UNE DOMINATION REMISE EN CAUSE
Venise est ensuite confrontée à un nouvel ennemi : les Turcs qui s'emparent, lambeau par lambeau, jusqu'au milieu du XVIIe siècle, de l'empire maritime vénitien, malgré une défense héroïque et la retentissante victoire navale de Lépante en 1571. Ils prennent pied sur les rivages de l'Adriatique (Albanie). Le prétendu "âge d'or" est en fait dominé par la guerre permanente et la crise financière, la banqueroute, l'appauvrissement de la population, obligée de souscrire à des emprunts forcés jamais remboursés.
À la guerre se superpose un autre fléau récurrent, la peste: elle provoque une chute démographique, l'abandon de nombreuses îles de la lagune, et rend difficile la défense de la Romanie.
La peste noire sévit de 1348 à 1631, jusqu'au moment où la politique d'hygiène publique et de contrôle des lazarets, une invention vénitienne, réussit enfin à vaincre l'épidémie. De nombreuses églises témoignent de la pression de ce fléau : les plus importantes sont Santa Maria della Salute, érigée en remerciement à la Vierge après la fin de l’épidémie de 1630 et Il Redentore (le Rédempteur), construit par Palladio pour respecter le vœu du doge lors de la peste de 1576.
UN ETAT TOUT PUISSANT
L'État a toujours joué un rôle actif aussi bien dans l'orientation des affaires que dans la conduite de la guerre, dans la diplomatie (Venise a créé la diplomatie moderne par l'entretien à demeure d'ambassadeurs auprès des cours étrangères) ou dans la sauvegarde de la lagune contre les périls qui la menaçaient, la mer et les fleuves. Tout le pouvoir est tenu par une étroite oligarchie issue de la classe marchande, devenue une noblesse héréditaire et fermée, un patriciat, à la fin du XIIIe siècle. Seuls les patriciens siègent dans l'organe central du pouvoir, le Grand Conseil. Cette instance nomme à toutes les magistratures, y compris le doge, et délègue le pouvoir exécutif à des conseils plus restreints, notamment le Sénat, véritable conseil d'administration de la République, assisté d'experts, ou Sages, dont la réunion forme le Collège, qui est le gouvernement réel. Enfin, au XIVe siècle, les fonctions de police sont dévolues au Conseil des Dix, qui s'arroge, aux XVe et XVIe siècles, des pouvoirs de plus en plus étendus.
LE DECLIN
En 1797, la République tombe aux mains de Bonaparte, qui la cède aux Habsbourg par le traité de Campoformio. En 1805, le traité de Presbourg rattache Venise au royaume d'Italie, puis, en 1815 (lors du congrès de Vienne), elle est intégrée dans le royaume lombard-vénitien, qui passe sous la domination autrichienne, et ce jusqu'en 1866 – date à laquelle elle est rattachée à l'Italie, à la suite de la guerre austro-italienne.

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Un peu de l'ambiance de Venise